Chroniques des douze royaumes Index du Forum Chroniques des douze royaumes

 
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Question à 3 sous

 
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jinshen_ka
Youma


Inscrit le: 18 Juin 2007
Messages: 18

MessagePosté le: Lun Juin 18, 2007 6:52 pm    Sujet du message: Question à 3 sous Répondre en citant

C'est peut-être bête comme question, mais je me demande, comment Keiki a-t-il trouvé Yoko parmi la foule de gens présents dans la ville ? Comment a-t-il pensé à chercher dans ce lycée là justement ?
Est-ce parce que les monstres partaient dans cette direction ?

C'est un peu pareil pour Enki, qui se retrouve direct face à face avec son futur roi lorsqu'il provoque un Shoku, comme par hasard...
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Enrin
Admin - Kirin farceuse


Inscrit le: 17 Juin 2005
Messages: 473
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MessagePosté le: Lun Juin 18, 2007 6:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je crois qu'il y a une attirance entre le kirin et son souverain. Ils s'attirent un peu comme des aimants. Ils agissent alors de façon inconsciente. Ainsi lorsque Enki provoque le shoku et se rend à Horai, c'est bien pour y trouver son roi. En revanche, c'est une bonne question car la rapidité avec laquelle ils tombent sur leur souverain une fois à Horai est ... impressionnante. Shocked
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De toute façon ma tête n'est qu'une coquille à moitié vide : ça fait du bruit si on la secoue ...
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malpa
Youma


Inscrit le: 28 Juin 2007
Messages: 33

MessagePosté le: Jeu Juin 28, 2007 10:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En gros, c'est comme Enrin l'a compris.

Keiki explique le phénomène de l'aura en détail à Taiki dans le volume 4 du roman (Le rivage du labyrinthe tome 2).

Pour Enki et Shôryû, c'est dans le volume 5 (La majesté de la mer, qui devrait paraître à la rentrée) : quand il arrive en Horai, Enki choisit un chemin, qui n'est pas le chemin naturel puisque au lieu de fuir la guerre comme tout le monde, il va vers l'endroit où justement les derniers résistants du clan pirate sont encerclés par leurs ennemis. Mais il y va quand même, sans savoir très bien pourquoi, sans vraiment chercher son roi, mais juste parce que c'est son destin.

On peut dire que plus qu'une attirance sensible entre le kirin et son roi, c'est juste le fait de ne rien faire pour contrarier son destin.

C'est pas du tout une question à 3 sous, je trouve, c'est même le coeur de la signification de la série, surtout l'arc de Taiki (vol 3 et 4 du roman)
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Enrin
Admin - Kirin farceuse


Inscrit le: 17 Juin 2005
Messages: 473
Localisation: Palais du Guerrier d'Ombre

MessagePosté le: Ven Juin 29, 2007 4:36 am    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour les explications Very Happy Attirance, impossibilité d'échapper à son destin, tout ça colle bien à Taiki et Enki. On perçoit aussi chez eux une lutte intérieure qui est vaine.
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De toute façon ma tête n'est qu'une coquille à moitié vide : ça fait du bruit si on la secoue ...
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Merlin
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Inscrit le: 25 Avr 2006
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MessagePosté le: Ven Juin 29, 2007 10:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est ce qui explique l'explication de Taiki à Saku Gyousou.
(Rhooo... c'est français ce que je dis? Laughing )

Souvenez vous dans l'animé. (Dans le roman j'ai pas encore lu. Pas de pierre s'il vous plait. Laughing )
Autour du feu Gyousou demande à Taiki pourquoi ce dernier a peur de lui.
Taiki explique qu'il est comme le feu. Il fait peur mais il attire.

Alors ce que ressent Taiki c'est le charisme et la crainte qu'inspire Gyousou ou est ce son antipathie qui le repousse et l'aura royale qui l'attire?

Mouais. C'est un peu réducteur comme raisonnement. Laughing

Nouveau raisonnement.
Je me base toujours sur l'animé car pas encore lu le roman.
Je pense que Taiki dans sa personnalité ne déteste pas Gyousou.
C'est pour lui une personne qui ne pourrait pas devenir son ami car Gyousou en impose et que Taiki n'est pas le genre de petit garçon à trainer avec ce genre de personnage.
Mais en même temps il ne le détesterait pas. Juste qu'il n'aurait pas plus d'affinité que ça.

Ensuite. Le fait que Taiki soit attiré par Gyousou, qu'il ai toujours envie de le voir et qu'il ne parte pas, serait une conséquence directe de sa nature de Kirin.
Je vois plus ça comme une force qui le pousse plutot qu'un destin.
Remarque. Un destin c'est quelque chose auquel on ne peut pas échapper.
Et là il peut pas échapper à cette force qui le pousse à aller vers Gyousou.
Mais. Cette force qui pousse le Kirin viendrais celon moi de la volonté du ciel. De la volonté de Tentei.
Remarque. La notion de destin est parfois apparentée à Dieu. Donc finalement c'est pas faux.^^"

Bref. Concernant les autres Kirin c'est assez différent.
Enki au départ n'aime pas Shoryu parce qu'un souverrain apporte toujours la souffrance à un moment donné à son peuple.
Mais contrairement à Taiki, Enki comprend mieux la chose et accepte son destin dès qu'il voit Shoryu.
Il sait qu'il ne peut lutter contre ça mais avant de faire son serment d'allégence il veut observer un peu Shoryu. Voir qui il est avant de lui annoncer qu'il a gagné au Loto... un royaume quoi.

Vous arrivez un peu à voir la réelle différence entre Taiki et Enki? Vous me suivez toujours? Laughing
Taiki est introverti alors qu'Enki c'est tout le contraire. Il n'hésite pas contrer Shoryu alors que Taiki est effacé par rapport à Gyousou.
Dans le 4 ème dans les 50 premières années du règne de Shoryu, Enki critique sans cesse Shoryu et sa compétence (Même si Enki dit à Atsuyu que Shoryu fait un meilleur roi que lui.) mais ne remet jamais en cause son statut de roi.

Pour Keiki alors là c'est énorme. Il sait d'emblée que c'est la reine et à déja accepté son destin depuis longtemps.
En même temps, à la différence de Taiki et Enki, ce n'est pas son premier souverain.^^
Mais il ne l'aime pas vraiment sa nouvelle reine. Il la traite limite de boulet. Laughing

Kourin le peu qu'on la voit, elle est en total désaccord avec son souverrain mais reste résignée. Les ordres... on ne peut désobéir... sauf à la fin.^^"
Enfin elle a pas vraiment désobéi vu qu'il ne lui avait pas intimé l'ordre de ne pas se mettre entre lui et Yoko, mais elle restait quand même opposée à l'idée de tuer elle même Yoko et pas par l'un de ses Shirei.
En même temps ça va contre ses principes de Kirin tout comme le fait de désobéir à son roi.
Cruel dilemne. Du coup elle ne pouvait rien faire.^^"

Mais tout comme Taiki, Enki (Et Kourin? Mais là on a pas d'indices.), Keiki n'aime pas Yoko au premier abord. Et même après.
Tout les 4 dans leur caractère ne sont pas prédisposés à s'entendre avec leur souverrain mais sont contraint d'y être lié. De se sentir seul quand il ne sont pas là.
Mais si on y regarde bien. Certains sont assez complémentaires. Pour Taiki et Enki c'est flagrant.
Taiki apporte un peu de modération à Gyousou la force brute.
Enki quand à lui rappelle juste à Shoryu son devoir de ne pas se laisser aller.
Sans Enki pour le recadrer tout le temps on peut avancer l'idée que Shoryu se serait laissé aller et aurait négligé son royaume au bout de pas mal d'année.
Il reste clair que Shoryu veut tout de même ce qu'il y a de mieux pour son royaume et s'y emploi mais il fait parti de ces gens qui ont besoin d'être chaperonné pour faire les choses bien.

Pour Keiki et Yoko c'est difficile à voir.
Tout 2 ont un caractère assez renfermé et c'est notamment l'une des raisons qui fait que leur relation "souverain-Kirin" est mauvaise au départ.
Ils ne se comprennent pas et il n'y a entre eux aucune complémentarité.
Il faudra que Yoko change pour que l'alchimie opère entre eux.
(Nan. Pas de sentiments amoureux. Que certains ne se fassent pas de film. Laughing
Pis d'abord c'est avec Rakushun qu'il se passera quelque chose. Razz
Quoi? Ah c'est vrai. C'est pas une histoire romantique 12 royaumes.^^"
Désolé. Je me suis momentanément écarté... c'est l'heure tardive. Laughing )

Pour Sai-O et Sairin làààààà... toute les 2 sont calmes et posées. Dur. Laughing
Néanmoins Sai-O sait être autoritaire mais avec calme.
Respect la madame.^^

La reine de Sai et son kirin eux font la pair.
La dominante et le dominé. Voila un superbe équilibre. Laughing
Néanmoins on se demande à quoi il sert le Kirin car la reine a pas l'air d'avoir trop besoin de ses services hormis pour satisfaire ses caprices... ah bah voila la complémentarité.
Il lui sert de boniche. Laughing

Bref je me suis un peu éloigné du sujet (Noooooon. A peine. Laughing ) mais pour faire répondre j'avais besoin d'en parler et donc... heeuu... où j'en suis?! Il est tard...^^"
Ah oui. Je pense que les Kirin est simplement attiré vers son roi par cette force qu'il a en lui, sa nature de Kirin qui fait qu'au dela de sa personnalité qui lui est propre, le Kirin est poussé par son... subconscient, sa nature, Tentei, son destin vers son roi.
Les prétresses enseignent au Kirin qu'ils doivent choisir un roi.
En fait c'est juste une sorte d'information qu'elles donnent et non pas une éducation car c'est dans leur nature au départ d'être attiré vers leur roi.
Elles mettent juste un nom sur cette impression étrange que ressentent les Kirin quand ils voient leur roi et sur ce qu'ils doit faire.
Si c'était du niveau de l'éducation il y a longtemps que Enki se serait rebellé et aurait refusé. Laughing
Tiens. On pourrait nommer cette chose que le fait de choisir son Kirin.
C'est l'instinct... si on peut dire.
C'est inscrit en nous. C'est dans notre nature.
Un peu comme quand on tombe. On réagi en mettant les mains en avant. C'est quelque chose qu'on ne contrôle pas et qui nous parrait naturel.
Mouais. L'exemple n'est pas fameux. Laughing
Bon bah je vais arrêter cet espèce paté de brainstorming solitaire à voix haute. Laughing
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malpa
Youma


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Messages: 33

MessagePosté le: Sam Juin 30, 2007 12:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je pense aussi que la relation entre le kirin et son souverain ressemble beaucoup à celle d'un fils ou d'une fille avec son père ou sa mère. Je veux dire qu'un kirin choisit son roi comme un gamin choisit ses parents, c'est à dire qu'il ne les choisit pas, justement Smile Ce sont eux et personne d'autre, et qu'il les trouve géniaux ou trop nuls, ça n'empêche pas que ce sont ses parents. C'est la relation de Keiki avec la reine Kei (celle d'avant Yôko) qui m'a fait penser à ça. Il sait qu'elle ne sera jamais une grande reine, mais c'est sa reine quand même et il la sert même si ça doit lui coûter de tomber malade et de risquer la mort.

C'est ce qui explique que Keiki trouve Yôko, sa nouvelle reine, dans un lycée inconnu, dans une ville inconnue, dans un pays inconnu : c'est comme un gamin qui cherche sa mère dans un hypermarché ou sur une plage ( Rolling Eyes ouais, bon, c'est peut-être pas une très bonne comparaison parce que le gamin sur la plage, en général il éclate en pleurs Crying or Very sad parce que justement il ne la trouve pas, mais bon, je veux dire qu'il sait qu'elle est par là, et si il l'aperçoit, il saura instantanément que c'est elle).

Enki avec Shôryû, c'est pareil. Au début, Enki le prend pour un fumiste irresponsable, mais ça n'empêche pas qu'il éprouve du respect pour lui, et qu'il le reconnaîtrait entre mille comme son seul roi. Et d'ailleurs, quand il accepte qu'il ne peut rien y faire, il apprend à mieux le connaître et finalement, il trouve qu'il a aussi des qualités, et même d'immenses qualités : comme un fils qui méprise son père au début de l'adolescence, puis qui découvre que celui-ci a conduit sa vie de façon beaucoup plus intelligente et futée qu'il ne croyait (mais dans la vie, c'est souvent trop tard).

Mais ça, c'est la relation vue du côté du kirin. Vue du côté du roi ou de la reine, je ne dirais pas que le kirin est comme un fils ou une fille pour lui. C'est plutôt comme la part rationnelle et éthique de la personnalité de chacun. Du point de vue du souverain, le kirin est une partie de lui-même, la meilleure partie, celle qui ne se laisse pas emballer par les passions et la paresse. Par exemple, le roi Kô sait qu'il a tort de poursuivre Yôko pour de stupides raisons racistes et d'ego mal contrôlé. Mais il est allé trop loin et il est prêt à provoquer la maladie de Kôrin, ce qui est une façon de se suicider pour lui. Ce n'est pas un "sacrifice" comme dans d'autres mythologies un père peut sacrifier son fils : provoquer la mort de son kirin est véritablement un suicide, par égoïsme et manque de courage de se corriger ou de revenir en arrière, ce qui est une forme d'orgueil finalement.

Et on peut interpréter symboliquement tout l'arc de Yôko comme l'histoire d'une jeune fille très ordinaire qui part à la recherche de son kirin qui l'a amenée là, c'est à dire de ce qui l'a poussée à vivre, à devenir une femme, une adulte, et de la responsabilité que cela suppose : elle doit apprendre à ne plus se dévaloriser, elle doit découvrir qu'elle aussi possède une valeur, mais que c'est une valeur exigeante, pas une simple fierté égoïste, et que c'est elle-même qui est à la fois l'enjeu et la juge de sa propre vie.

D'une certaine façon, Ono Fuyumi nous invite à chercher notre propre kirin en nous et à en prendre soin, à ne pas nous tromper sur ce qui est le plus important : notre kirin ou notre orgueil ?
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Kenrou Shinkun
Admin


Inscrit le: 17 Juin 2005
Messages: 400

MessagePosté le: Dim Juil 01, 2007 6:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mais peut-on parler de relation parent-enfant quand le kirin et son roi sont tous les deux adultes ? Surtout que certains couples semblent renverser les rôles : Kyou-Ou (Shushou) et son bêta de Kyouki par exemple, ou même Yoko et Keiki où on commencait avec Keiki en position de "parent" par rapport à une Yoko naïve, timide et inexpérimenté, mais qui va devenir tout le contraire après ses périples en solitaire - jusqu'au point où, après sa réunion avec son kirin, on a souvent l'impression que c'est elle l'élément moteur du duo.

En fait si j'ai utilisé le mot "couple" plus haut, c'est justement pour ça : on a presque l'impression que la "révélation" envoyée par Tentei est un équivalent du coup de foudre ! C'est à dire quelque chose qui n'est pas forcément cohérent, qui ne révèle pas forcément du libre arbitre (conscience des défauts de l' "autre"), et presque inexplicable pour un jeune kirin comme Taiki.

Mais j'ai peur que cette hypothèse ne soit trop fleur bleue Laughing

Citation:
Et on peut interpréter symboliquement tout l'arc de Yôko comme l'histoire d'une jeune fille très ordinaire qui part à la recherche de son kirin qui l'a amenée là, c'est à dire de ce qui l'a poussée à vivre, à devenir une femme, une adulte, et de la responsabilité que cela suppose : elle doit apprendre à ne plus se dévaloriser, elle doit découvrir qu'elle aussi possède une valeur, mais que c'est une valeur exigeante, pas une simple fierté égoïste, et que c'est elle-même qui est à la fois l'enjeu et la juge de sa propre vie.

D'une certaine façon, Ono Fuyumi nous invite à chercher notre propre kirin en nous et à en prendre soin, à ne pas nous tromper sur ce qui est le plus important : notre kirin ou notre orgueil ?


Totalement d'accord, c'est un thème qui revient de manière récurrente, et qui est d'ailleurs encore plus évidente dans Kaze no Banri, Reimei no Sora (qui profite de l'effet multiplicateur d'avoir trois héroines) que dans Tsuki no Kage, Kage no Umi.
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malpa
Youma


Inscrit le: 28 Juin 2007
Messages: 33

MessagePosté le: Lun Juil 02, 2007 7:07 am    Sujet du message: Répondre en citant

Kenrou Shinkun a écrit:
Mais peut-on parler de relation parent-enfant quand le kirin et son roi sont tous les deux adultes ?


Pourquoi pas ? On n'a plus de parents quand on devient adulte ?Wink

Kenrou Shinkun a écrit:
Surtout que certains couples semblent renverser les rôles : Kyou-Ou (Shushou) et son bêta de Kyouki par exemple, ou même Yoko et Keiki où on commencait avec Keiki en position de "parent" par rapport à une Yoko naïve, timide et inexpérimenté, mais qui va devenir tout le contraire après ses périples en solitaire - jusqu'au point où, après sa réunion avec son kirin, on a souvent l'impression que c'est elle l'élément moteur du duo.


Mais dans la vie réelle aussi on voit justement des tas de parents immatures comme des gosses et des enfants qui ont une expérience de la vie et plus de maturité que les adultes... re-Wink

Ce que je voulais dire ce n'est pas que les rois et les kirins sont des parents et des enfants, mais que l'auteur a créé cette relation dans son univers pour que le leccteur se pose la question de ce que ça veut dire pour lui-même, qu'il reconnaisse en lisant certains problèmes qu'il a du mal à comprendre et à appréhender, en particulier ses relations avec ses propres parents (ou ceux de personnes autour de lui).

C'est à dire que derrière l'univers des douze royaumes, il y a une (et même plusieurs) interprétations symboliques. C'est pour ça que ce roman de Ono Fuyumi n'est pas seulement passionnant en tant qu'univers original, c'est aussi une vrai grand roman tout court, il devrait être recommandé par l'éducation nationale !Smile

D'ailleurs, je me suis peut-être mal exprimé Embarassed : je ne voulais pas dire que les roi et les kirin représentent symboliquement la difficulté d'une relation saine et harmonieuse avec ses propres parents. Je voulais dire que c'est comme ça qu'on peut lire la relation de Yôko avec Keiki, mais chaque couple kirin-roi (ou reine) "représente" une autre forme d'expérience classique de la vie. Merlin a donné des pistes intéressantes en résumant les caractères des principaux souverains et kirin de la série. Je sais que ça fait assez ringard de parler comme un prof de français comme çaRolling Eyes Embarassed , mais il y a un vrai enseignement dans cette série, ça me paraît évident. Bien sûr, c'est aussi le cas d'autres grandes oeuvres du genre heroic-fantasy, comme le Seigneur des anneaux, mais je trouve Ono Fuyumi beaucoup plus moderne et concrète.

Je suis d'accord avec Kenrou Shinkun que certains kirin représentent plus une relation de "couple" avec leur souverain, au sens de couple marié, et cet aspect est même déjà présent avec Yôko et Keiki. C'est ça l'avantage dans les figures symboliques, c'est qu'elles peuvent s'entremêler, se nuancer, même se contredire, changer de sens, etc. comme dans la vie, quoi... Wink
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jinshen_ka
Youma


Inscrit le: 18 Juin 2007
Messages: 18

MessagePosté le: Mer Oct 03, 2007 3:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour vos réponses à tous (mieux vaut tard...). J'aime bien car vous développez beaucoup, ça me donne des pistes de réflexion. Smile
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